Shein accusé de ne pas respecter nos lois par de grands noms du commerce au Québec
Le Journal de Montréal
Quelques-uns des plus importants détaillants du Québec demandent au fédéral de ramener Shein et Temu, les géants chinois du commerce en ligne, à l’ordre.
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«Mieux vaut tard que jamais», lance celui qui parle en leur nom, Damien Silès, du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), en entrevue.
Shein, multinationale fondée en 2008 en Chine et établie à Singapour, et Temu sont accusés de «ne pas respecter les lois canadiennes» par les patrons des chaînes Clément, SAIL, la Vie en Rose ainsi que par d’autres grands noms québécois.
Dans une lettre adressée au premier ministre Justin Trudeau, ils demandent une série de mesures pour atténuer les pratiques de commerce «déloyal et dangereux» de Shein.
Alors qu’«un tiers» du chiffre d’affaires d’un détaillant moyen se fait pendant la période des Fêtes, c’était le temps de passer à l’action, indique M. Silès.
«Il n’est jamais trop tard pour agir», plaide un des signataires de la lettre, Charles Pépin-Clément, de la chaîne de boutiques pour bébés et enfants Clément.
L’entrepreneur déplore «l’inégalité» du terrain de jeu sans pour autant remettre en question la valeur du commerce international.