Les employés de Postes Canada de retour au travail: «On se sent pas mal trahis par notre gouvernement»
Le Journal de Montréal
Un mois après le déclenchement de la grève à Postes Canada, les employés sont rentrés au travail avec la mine basse mardi matin.
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«On se sent pas mal trahis par notre gouvernement», a lancé l’un d’entre eux rencontré par TVA Nouvelles devant le centre de tri du courrier de l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal.
«[Je ne suis] pas heureuse. On aurait aimé ça qu’il y ait quelque chose qui se règle, mais avec les temps qui courent, c’est difficile d’avoir quelque chose de négocié. On va rentrer, on va faire notre possible et on va souhaiter que ce soit réglé avant mai, mais on n’a pas beaucoup d’espoir», a affirmé une autre.
Le président de la section locale Montréal du syndicat des travailleurs des postes, Renaud Viel, accuse l’employeur «d’utiliser le gouvernement».
«On a perdu notre droit de travailleur à la libre négociation d’une convention collective et ça ressemble étrangement à une tendance que l’on retrouve partout, où l’employeur utilise le gouvernement pour forcer un retour au travail.»
Le gouvernement fédéral a demandé au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), vendredi dernier, d’ordonner le retour au travail des employés en grève de Postes Canada.
La décision du CCRI a été rendue tard, dimanche soir, et exigeait la reprise du service de courriel dès mardi.
Malgré la reprise des livraisons, l’acheminement des millions de colis en attente dans les bureaux de Postes Canada à travers le pays prendra du temps.
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Un cadenas était placé sur la barrière de sécurité menant à l’usine de Lion Électrique de Saint-Jérôme lundi matin, au lendemain de l’annonce de 400 mises à pied temporaires, soit la moitié de l’effectif, par le constructeur de camions et d’autobus électriques.
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