Le livre 101 pictorecettes: une toute nouvelle manière de cuisiner!
Le Journal de Montréal
Comme l’a déjà dit Yvon Deschamps, « On ne veut pas le savoir, on veut le voir ! ». Avec le livre 101 pictorecettes – Le livre des recettes illustrées, d’Hugo Saint-Jacques, on est servi.
Chacune des 101 recettes du livre est non seulement alléchante, mais les étapes pour la réaliser sont graphiquement expliquées avec un minimum de mots. C’est absolument génial pour décomplexifier même des techniques qu’on n’a jamais expérimentées dans notre cuisine.
On ne se le cachera pas : devant la longueur des explications d’une recette, beaucoup de gens se découragent. Ce livre viendra d’abord les réconforter en les accompagnant étape par étape dans une facture attrayante et colorée. « Voir les étapes des recettes facilite clairement la compréhension. Même les enfants sont capables de déchiffrer la recette sans savoir lire ! » lance le chef Hugo Saint-Jacques, aussi père de deux enfants.
D’un seul coup d’œil, on a une bonne idée de ce qu’il nous faut, aussi bien comme aliments que comme instruments. Trois bols sont présentés : bingo ! on sort les mêmes !
Cuisiner devient presque instinctif, voire « actif ». On est propulsé dans l’action avec les schémas clairs. Il faut souligner l’incroyable souci des détails visuels. La disposition des éléments est variée, claire et soignée. Comme aucune recette n’exige les mêmes instructions, tout est réfléchi pour toujours être concis, jamais surchargé ou ambigu.
On voit, on comprend ; voilà tout ! Et le plaisir peut prendre sa place !
Les recettes visuelles permettent assurément de donner confiance aux cuisiniers moins expérimentés. Mais plusieurs gestes peuvent être faits en amont pour réduire le stress quand vient le temps de passer aux fourneaux. « Prévoir les recettes pour la semaine, c’est bien. Mais il faut aussi les choisir et les placer selon les activités prévues à nos agendas. Il y a un cours de danse le lundi soir ? On opte pour une recette plus facile, comme des boulettes, et on garde la tarte flambée pour le jeudi quand on a plus de temps », suggère le chef.
Quand le stress quitte la cuisine, on gagne nécessairement en confiance et celle-ci a des répercussions favorables. « Une recette, c’est un guide. On l’essaie, mais on peut aussi l’adapter. Si on n’a plus de crème sure, on peut probablement prendre du yogourt ou du fromage à la crème », explique Hugo Saint-Jacques. En devenant plus à l’aise, on laisse le stress dans un coin et on peut faire des tests, des ajustements et des modifications.