Interdiction des véhicules à essence: «C’est gagnant» économiquement, juge un expert
TVA Nouvelles
D’un point de vue économique, le Québec a tout à gagner en allant vers l’électrification des transports, estime le président-directeur général de Mobilité Électrique Canada, qui rappelle que la province est un leader dans le secteur.
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Le gouvernement du Québec va aller de l’avant avec l’interdiction complète de la vente et location de véhicules à combustion dès 2035 en déposant un règlement cet automne. Ces véhicules ne pourront ainsi plus être vendus ou loués, forçant les Québécois à se procurer une voiture électrique (VE).
Actuellement, il y aurait 270 000 VE sur les routes du Québec et l’objectif serait d’atteindre les 2 millions de VE en 2030 pour finalement avoir 100 % de VE en 2035.
«C’est ambitieux», a déclaré Daniel Breton, président-directeur général de Mobilité Électrique Canada en entrevue au Québec Matin, en rappelant toutefois que cet objectif «n’est pas unique au Québec».
«Ce que le gouvernement met en place, c’est ce qui a été annoncé pour le Canada au complet, 100 % de vente de véhicules électriques en 2035. Ça a été annoncé dans 17 États américains qui représentent presque 40 % du marché américain. Ça a été annoncé en Europe, ça se passe en Chine, c’est un mouvement mondial qui est beaucoup plus large que le Québec.»
Pour M. Breton, le fait que ce règlement survient alors que gouvernement a annoncé, il y a quelques mois, le retrait progressif des rabais pour l’achat de VE, à partir de janvier 2025, ne va pas rebuter les Québécois.
«Ce n’est pas ce qu’on voit quand on regarde les chiffres de vente, a-t-il affirmé. Au premier trimestre 2024 au Québec, on était à 25 % de vente, donc un véhicule sur quatre [...]. Je ne serai pas étonné de voir qu’au deuxième trimestre 2024, on atteint les 30 %.»
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...