Graham Nash au Palais Montcalm: un genre de soirée historique
Le Journal de Montréal
Non, ce n’était pas un rendez-vous monstre de 100 000 sur les plaines d’Abraham ou une fiesta pop dans un Centre Vidéotron rempli. Le Palais Montcalm a quand même été le théâtre de quelque chose qui ressemblait à un chouette moment historique mardi soir.
À 82 ans, le légendaire Graham Nash montait pour la première fois de sa vie sur une scène de Québec.
Dans ses bagages? Rien de moins qu’une collection des classiques des différentes incarnations des mythiques Crosby, Stills & Nash (& Young) de même que quelques pépites de son répertoire solo, la plupart tirées de son album Songs For Beginners, paru au cœur de sa période faste, en 1971.
À moins qu’un vieux maniaque de rock ne nous en fournisse la preuve contraire, c’était donc la première fois qu’on entendait des monuments du répertoire folk-rock des années 1970 tels que Teach Your Children, Immigration Man ou Our House à Québec.
Graham Nash n’a d’ailleurs pas niaisé avec le puck. Ignorant complètement les chansons de son plus récent et pourtant plus que potable album, Now, paru en 2023, il a lancé la soirée en enfilant Wasted on the Way, Marrakesh Express et Military Madness.
Puis, le cours d’histoire a commencé. Face à un public de connaisseurs avides autant de ses chansons que de ses anecdotes, Nash a dédié à Joni Mitchell I Used To Be a King, chanson écrite après leur rupture.
Pour les férus d’histoire musicale, écouter l’artiste britannique présenter chacune de ses chansons était un délice. Southbound Train, par exemple, a servi à rappeler cette fois où son regretté comparse David Crosby avait invité un ami dans leur penthouse à New York. L’ami en question? Bob Dylan.
Le souvenir d’une autre légende, Jerry Garcia des Grateful Dead, a été évoqué quand Graham Nash a raconté comment il avait contribué à l’enregistrement de Teach Your Children.
Malgré le poids des années, vocalement, ça se tenait et, pour ce qui est de l’exécution, Graham Nash pouvait compter sur une bande de musiciens de fort calibre, formée des multi-instrumentistes Zach Djanikian, Adam Minkoff et Todd Caldwell.
Parce que les artistes francophones peinent à se faire entendre sur les grandes plateformes d’écoute en continu, comme Spotify et Apple Music, une nouvelle initiative québécoise sera lancée l’an prochain, a appris Le Journal. L’application MUSIQC sera «un nouvel espace gratuit d’écoute musicale dédié à la promotion et à la mise en valeur de la musique francophone».
Michel Barrette ne veut plus du tout parler de retraite. Alors qu’il y a cinq ans il annonçait vouloir faire un «dernier tout de piste» avec son spectacle solo, L’humour de ma vie, l’humoriste de 67 ans a changé d’idée. «Je prendrai ma retraite quand les gens décideront», lance celui qui se voit maintenant monter sur scène jusqu’à... 85 ans minimum!
Deux ans après avoir été exclue d’un palmarès des 200 plus grands chanteurs de tous les temps du Rolling Stone, Céline Dion a de nouveau été snobée par un grand magazine américain: cette fois, c’est le Billboard qui ne lui a pas trouvé de place dans un classement des plus grandes vedettes pop du 21e siècle.
Peu d’actrices au Québec peuvent se targuer, comme elle, d’avoir traversé quatre décennies en multipliant les rôles majeurs au petit et au grand écran. À 56 ans, Pascale Bussières s’émerveille elle-même du chemin parcouru depuis qu’elle a été révélée en 1984 dans le film Sonatine. «J’ai parfois du mal à y croire parce que j’aborde encore chaque nouveau projet comme si c’était le premier», confie-t-elle en entrevue.