Films québécois à venir: voici les 14 projets qui ont le feu vert de la SODEC
Le Journal de Montréal
Les cinéastes Philippe Falardeau, Luc Picard, Émile Gaudreault et Anne Émond ont reçu le feu vert de la SODEC pour le tournage de leurs prochains films.
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En tout, 14 nouveaux projets de longs métrages de fiction québécois ont obtenu du financement de la SODEC (Société de développement des entreprises culturelles) dans le cadre de son programme d’aide à la production, a confirmé l’organisme gouvernemental dans un communiqué publié mardi.
Plusieurs des projets retenus par la SODEC ont aussi reçu l’aval de Téléfilm Canada la semaine dernière et pourront donc passer à l'étape du tournage prochainement.
C’est le cas notamment de Menteuse, une suite de la comédie à succès Menteur d’Émile Gaudreault qui mettra en vedette Anne-Élisabeth Bossé et Antoine Bertrand. Idem pour Adam, une comédie romantique réalisée par Anne Émond (Jeune Juliette), et Violences, un film choral écrit et réalisé par Luc Picard (Confessions) et dont l’intrigue se déroulera à Montréal et à Paris.
Parmi les autres longs métrages financés par la SODEC, mentionnons Mille secrets, mille dangers, une comédie dramatique de Philippe Falardeau (Monsieur Lazhar) adaptée du roman à succès d’Alain Farah, ainsi que Devenir un monstre, une adaptation du livre du même titre de Jean Barbe scénarisée par Simon Lavoie (Le torrent) et réalisée par Charles-Olivier Michaud (Ru).
Voici la liste complète des longs métrages retenus:
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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