Démission de Fitzgibbon: quel impact sur Northvolt?
TVA Nouvelles
Si l’annonce de la démission du superministre Pierre Fitzgibbon en a surpris plus d’un mardi, les résidents de la Montérégie qui attendent la méga-usine de batteries de Northvolt ne semblent pas trop inquiets de l’avenir du projet.
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La construction de la méga-usine de batteries progresse et ce n’est pas le départ du ministre qui va y changer quelque chose, ont jugé plusieurs citoyens de McMasterville et de Saint-Basile-le-Grand, interrogés mercredi par TVA Nouvelles.
De leur côté, les maires des deux municipalités ont rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un projet personnel du ministre démissionnaire, mais d’un projet du gouvernement du Québec.
«On va voir pour la suite des choses, mais ce n’est pas le ministre qui construit l’usine, c’est vraiment l’entreprise. Le projet est lancé, on a confiance que cela va se poursuivre», a souligné le maire de McMasterville, Martin Dulac.
«Les engagements qui avaient été pris par M. Fitzgibbon de nous soutenir en ce qui concerne l’amélioration de nos réseaux routiers [...], je [tiens] pour acquis qu’il prenait ces engagements-là au nom du gouvernement», a avancé Yves Lessard, maire de Saint-Basile-le-Grand.
L’industrie de la batterie a connu un ralentissement à l’échelle mondiale. Le géant suédois procède d’ailleurs à une revue stratégique de ses activités qui va dicter les échéanciers de plusieurs projets, n’excluant pas un retard de quelques mois.
Une assemblée publique est prévue jeudi à McMasterville pour expliquer un projet de règlement visant les usages industriels sur une partie du territoire.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...