Amélioration notable: tous les résidents de CHSLD peuvent désormais réclamer un climatiseur
TVA Nouvelles
Tous les résidents en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) peuvent demander un climatiseur dans leur chambre, ce qui représente une nette amélioration par rapport aux 10 dernières années, même si les délais peuvent parfois différer.
C’est ce qu’a remarqué l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP) dans une enquête rendue publique lundi.
Ainsi, tous les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) de la province sont en mesure de donner des climatiseurs privés à ceux qui les réclament, sauf rares exceptions en raison de problèmes de capacité électrique du système.
C’est notamment le cas au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal où 50 demandes ont été refusées pour cette raison en 2024 et au CIUSSS de la Capitale-Nationale avec 10 demandes qui n’ont pas été acceptées.
«Notre association est heureuse de constater que tous les résidents qui en font la demande peuvent avoir une chambre climatisée», a souligné le président provincial de l’AQRP, Paul-René Roy, rappelant que les personnes âgées sont vulnérables aux vagues de chaleur.
Des délais d’installation pour un climatiseur privé ont toutefois été notés selon les régions. Si cela peut prendre un maximum de 24 heures au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, le délai peut atteindre jusqu’à un mois au CIUSSS de la Capitale-Nationale.
«Habituellement, les délais sont assez courts dans tous les CHSLD du Québec, mais il est inacceptable pour nous que les résidents attendent jusqu’à un mois après avoir fait leur demande d’installation pour obtenir un climatiseur», a mentionné M. Roy.
Les CISSS de la Côte-Nord et de l’Abitibi-Témiscamingue sont aussi ceux qui ont le moins de chambres individuelles climatisées, avec, respectivement, 25 % et 35 % en 2024. Cette situation peut s’expliquer par la rareté des vagues de chaleur dans ces deux régions, selon l’AQRP.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...