«Star Académie»: une soirée généreuse
Le Journal de Montréal
Les invités du Variété de «Star Académie» ont été débordants de générosité envers les Académiciens, dimanche soir, au cours des différents numéros de la soirée. Malgré une performance réussie, Laurie Déchène a toutefois vu ses collègues repartir à l’Académie sans elle.
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Les Académiciens se sont rassemblés autour de Patrick Bruel pour ouvrir la soirée sur le refrain de «Place des grands hommes». Marily s’est ensuite attelé à «J’te l’dis quand même» avec le chanteur français, avant qu’Édouard et Jérémy s’attaquent à «Alors regarde». Bruel et Éloi ont ensuite entonné «À la santé des gens que j’aime», Olivier a poursuivi avec «Qui a le droit». Pour clore ce medley de ses plus grands succès, Patrick Bruel s’est «Cassé la voix» en duo avec Krystel. Un beau numéro bien ficelé qui rendait hommage à une prolifique carrière.
Compétition
Sarah-Maude a déclenché les hostilités en interprétant magnifiquement la chanson «Piece Of My Heart». «Cette chanson va me permettre d'extérioriser tout ce que j’ai dû refouler à l’intérieur depuis que ma mère biologique m'a abandonné à la naissance.»
Gregory s’est dit très fier de sa performance.
Après bien des hésitations, Laurie a eu raison de changer sa chanson pour finalement opter pour «Je vole», une chanson écrite par Michel Sardou, et remise au goût du jour, il y a quelques années, par Louane dans le film «La famille Bélier». Lara Fabian l’a félicité pour son respect du rythme, alors que Marc Dupré a confié avoir été touché par son interprétation.
Malgré ses 17 ans, Camélia a été impressionnante par son interprétation de «Dis, quand reviendras-tu?» de Barbara. «On dirait que ton âme se rend dans chacun de nos cœurs, a analysé Guylaine Tremblay. C’était une interprétation sensible et profonde.»
Nostalgie
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.