«Les bons prix et le service efficace sont notre ADN depuis 100 ans»: ces Montréalais vendent des pantalons de père en fils
TVA Nouvelles
Montréal regorge de commerces mémorables mais souvent méconnus alors qu’ils existent depuis... plus de cent ans! Le Journal a parcouru la métropole à la recherche d’institutions qui perdurent à travers les époques. Quel est le secret de leur longévité ? À lire dans cette série de 5 chroniques estivales.
Vous rentrez dans une boutique pour acheter un jeans et en 5 minutes vous avez en mains 3 paires qui vous vont comme un gant : voilà l'expérience que j'ai vécu à la boutique Pantalons Supérieur. Le secret? Probablement 100 ans d'expérience.
C’est la même famille qui est aux commandes depuis 1924.
«Je suis là depuis 27 ans, je travaille avec mon père Owen qui a maintenant 72 ans, et nous travaillions jusqu’à récemment avec mon grand-père Sam, qui est mort l’été dernier à l’âge de 95 ans», résume Mitch Stroll, 49 ans.
Le fondateur Charlie Stroll était un juif roumain arrivé au Québec un peu après la Première Guerre mondiale.
Sur Sainte-Catherine à l’angle de Saint-Laurent, parmi d’innombrables cabarets et maisons closes stimulés par la prohibition aux États-Unis, la boutique se trouvait à l'époque dans la zone la plus frénétique de la métropole.
M. Stroll vendait aussi initialement des complets, des pantalons «zoot» pour les voyous chic façon années 1930 (bouffants sur les cuisses et serrés aux chevilles). Il était aussi nettoyeur, entre autres.
Lorsque la célébrité de Marlon Brando (né en 1924, comme Pantalons Supérieur) a propulsé le jean comme vêtement massivement populaire, la boutique s’est spécialisée.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...