«Israël bombarde, Valérie fournit les armes!»: la mairesse de Montréal évacuée lors d’un conseil d’arrondissement
TVA Nouvelles
La mairesse de la Ville de Montréal, Valérie Plante, a dû être évacuée lors d’un conseil d’arrondissement mardi soir lorsque que des manifestants propalestiniens ont perturbé la séance.
«Israël bombarde, Valérie fournit les armes!» ont scandé en cœur plusieurs militants qui étaient présents vers 18h30 lors du conseil d’arrondissement de Ville-Marie.
Les manifestants ont accusé à de nombreuses reprises le Canada, le Québec et l’administration de la Ville de Montréal d’être complices avec le régime israélien qui mène une guerre sanglante dans la bande de Gaza depuis que l’État hébreu a été victime d’une violente attaque terroriste sur son territoire en octobre 2023.
«Honte à vous de démanteler les camps en solidarité à la Palestine et avec les personnes en situation d’itinérance, vous vous en foutez d’eux», a martelé une femme qui a filmé son intervention et qui a publié la vidéo sur Instagram.
«Vous vous en foutez des Palestiniens, vous vous en foutez des personnes en situation d’itinérance», a-t-elle ajouté.
Valérie Plante qui est restée silencieuse pendant de longues minutes a semblé agacée par l’intervention des manifestants.
Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), ce sont une quinzaine de manifestants qui sont venus troubler la session municipale au centre-ville de Montréal.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...