«C’était l’homme de ma vie» – Julie Anne Saumur, conjointe de Jean-Pierre Ferland
Le Journal de Montréal
«On a eu du fun, on a vécu plein de choses, on a mené la vie à cent mille à l’heure», confie Julie Anne Saumur, la conjointe de Jean-Pierre Ferland les yeux remplis d’eau. Le Journal l’a rencontrée à la chapelle ardente organisée en hommage au chanteur, vendredi matin, au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.
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«C’est tout l’amour... Je suis émerveillée et touchée par tout l’amour et les gens qui sont venus. Il y a des gens qui me racontent leur vie, qui me parle de leur deuil, les gens pleurent et ont tous des émotions qu’ils partagent avec moi. Ce sont des fans extraordinaires», poursuit l’amoureuse des 16 dernières années du petit roi.
Il est vrai que l’image des admirateurs vêtus de jaune défilant devant l’urne jaune, les trophées, les fleurs, les photos et offrant leurs sympathiques aux membres de la famille de Jean-Pierre Ferland était émouvante.
«Je n’ai manqué de rien, j’ai eu beaucoup de plaisir et on a beaucoup ri. Je n’aurais jamais choisi autre chose que ça. C’était l’homme de ma vie! Le prochain est mieux d’être hot en tabarouette», a même blagué Julie Anne Saumur à travers les larmes.
«Une femme m’a dit qu’elle ne se serait jamais déplacée pour personne d’autre que pour Jean-Pierre, qu’elle n’avait jamais fait de chapelle ardente dans sa vie. Je trouve ça merveilleux.»
Julie Anne Saumure a serré toutes les mains, accepté tous les câlins de réconfort et discuté avec tous les gens du public qui se sont déplacés pour honorer son amoureux. Elle a même signé des biographies avec son Jean-Pierre en couverture et accepté de nombreuses fleurs jaunes.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.