Une fin d’année sur les chapeaux de roues pour les ultra-riches
Le Journal de Montréal
Après un début d’année au ralenti, les ventes de châteaux, penthouses et manoirs, réservés aux ultra-riches, ont repris de leur vigueur au cours des derniers mois.
«Depuis octobre, nous avons été excessivement occupés», confirme Joseph Montanaro, sans doute l’un des courtiers les plus en vue de la métropole dans ce marché ultra-compétitif de l’immobilier de grand luxe.
Cette année encore, c’est à lui que revient la vente de la résidence unifamiliale la plus dispendieuse de l’année dans la province. Perchée dans les hauteurs escarpées de Westmount, la demeure centenaire de quatre étages avait longtemps été la propriété de l’homme d’affaires Aldo Bensadoun.
«Plus que le taux d’intérêt, c’est vraiment la Bourse et la confiance des investisseurs envers l’économie qui ponctuent ce marché», nous fait remarquer le courtier vedette de RE/MAX, depuis une plage du sud des États-Unis.
«On a senti que la confiance revenait à partir de la baisse du taux directeur d’octobre. Puis, encore de plus belle, dès l’élection de Donald Trump confirmée. Et depuis l’envolée des cryptos, ça n’arrête tout simplement plus.»
Selon une compilation menée par Le Journal auprès du Registre foncier du Québec, les dix plus importantes transactions de l’année 2024 dépassent les 9M$ (voir tableau). Et du nombre, sept dépassent les 11,5M$, comparativement à seulement quatre l’an dernier.