Offensive contre les effets néfastes des écrans pour les jeunes
Le Journal de Montréal
Québec amorce lundi matin la dernière étape devant mener à une offensive pour contrer les effets néfastes des écrans chez les jeunes, une initiative retardée par la pandémie, mais plus nécessaire que jamais, estiment plusieurs intervenants.
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En pleine pandémie, les écrans sont devenus omniprésents, pour le meilleur et pour le pire. C’est du moins ce qui se dégage de plusieurs mémoires déposés dans le cadre de consultations sur l’utilisation des écrans et la santé des jeunes, dont le deuxième volet s’amorce aujourd’hui à Québec.
Une quinzaine d’organisations, dont plusieurs « acteurs du terrain » issus des milieux de la jeunesse, de la santé et de l’éducation, seront réunis pour s’échanger leurs constats, réflexions et pistes d’action. La stratégie gouvernementale visant à contrer les impacts négatifs des écrans chez les jeunes sera dévoilée au cours des prochains mois.
Préoccupant dans les écoles
L’Institut national de santé publique du Québec est préoccupé notamment par l’augmentation du temps-écran dans le contexte scolaire, qui s’ajoute aux longues heures déjà passées devant les jeux vidéo ou les réseaux sociaux.
Le recours aux technologies en classe augmente « les risques d’impacts négatifs », ouvrant la porte à des abus ou à des dérapages en lien avec l’accès en continu à internet, souligne-t-on notamment.
Un portrait de l’usage des écrans en milieu scolaire de même qu’une analyse des bénéfices et risques qui y sont associés devraient être réalisés pour tenter d’y voir plus clair, selon l’organisme.
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