Marineland: pression pour libérer «l'épaulard le plus seul au monde»
Le Journal de Montréal
Des Québécois se joignent au mouvement international qui exige la libération de Kiska, un épaulard du parc Marineland, en Ontario, qui serait en souffrance selon des groupes de défense des animaux.
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Kiska est la seule orque en captivité au Canada. Depuis 2011, elle nage sans aucun compagnon dans son bassin. L’épaulard fait désormais les manchettes en raison de vidéos publiées le mois dernier.
C’est Phil Demers, un ancien entraîneur d’animaux au parc d’attractions Marineland, qui a partagé des séquences.
« On voit qu’elle souffre beaucoup et qu’elle est stressée sur ces vidéos, dénonce-t-il. Elle se cogne la tête à plusieurs reprises contre la vitre dans l’une d’elles. C’est violent. Elle est seule. C’est un animal social. Ce n’est pas normal. »
M. Demers demande aussi aux spécialistes et aux gouvernements d’agir avant que Kiska ne termine comme ses enfants. Il rappelle que ses cinq bébés orques sont tous morts en bas âge. Depuis la publication de ses vidéos, le mot-clic #FreeKiska est devenu viral en Chine, en France et même au Mexique.
« On juge que les conditions dans lesquelles est maintenue Kiska sont complètement inacceptables. On exige que des mesures soient immédiatement mises en place pour lui assurer un bien-être psychologique, soit au minimum de lui fournir un compagnon de bassin pour qu’elle ait des contacts sociaux », lance Sophie Gaillard, directrice de la défense des animaux de la SPCA de Montréal.
L’avocate signale que l’épaulard pourrait être déplacé dans un nouveau sanctuaire pour cétacés à Port-Hilford, en Nouvelle-Écosse. Celui-ci devrait être prêt en 2022, selon le site de l’organisme.
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