Le retrait du masque à l’école soulève des enjeux pour les immunodéficients
Le Journal de Montréal
Dès le 7 mars, le port du masque ne sera plus obligatoire dans plusieurs écoles du Québec, une situation qui inquiète certains jeunes immunodéficients.
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C’est notamment le cas de Félix-Antoine Borne, qui est né avec un système immunitaire déficient et pour qui le retrait du masque en classe pose des défis.
«Ça m'inquiète quand même parce que je vais devoir encore jouer avec mes amis qui ne portent pas bien le masque (...) donc j'ai plus de risques d'attraper la COVID», explique l’adolescent.
Malgré l'allègement des mesures, le virus continue de circuler au sein de la population, ce qui est loin de rassurer ses parents.
Ces derniers proposent donc qu'un recensement des cas de COVID-19 soit fait en classe. Ils voudraient aussi avoir la possibilité de basculer en école à distance lorsqu'il y a des cas.
«Je ne comprends pas pourquoi on va être informés par exemple de la varicelle ou par exemple, s'il y a des poux dans la classe, mais on ne recevra pas de lettre et on ne sera pas informés s'il y a des cas de COVID», déplore la mère de Félix-Antoine Borne.
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