L’offre sexuelle explose... à temps pour le Grand Prix
Le Journal de Montréal
Le retour du Grand Prix à Montréal après deux ans de pandémie se fait sentir dans l’offre sexuelle sur le web : non seulement le nombre d’annonces a explosé, mais elles sont disponibles sur diverses plateformes accessibles à tous.
« Avant, on devait surtout passer par des sites spécialisés, mais cette année, c’est partout, partout, partout. J’en ai vu sur Facebook, sur Twitter, ailleurs sur les réseaux sociaux. Je suis fasciné, je n’ai jamais vu ça », lance le policier à la retraite Paul Laurier.
Depuis des années, celui qui est président de la firme de sécurité Vigiteck trouve grâce à un logiciel les offres sexuelles qui pullulent sur internet.
M. Laurier vient de répertorier pas moins de 30 000 annonces actives d’escortes. Les autres années, la semaine avant le Grand Prix, on parlait plus de 10 000 offres.
Pour 2022, il n’a pas été possible de comparer avec les derniers mois, puisque les événements publics, qui ont un grand impact sur la demande de services sexuels, viennent tout juste de recommencer. Et si le nombre d’annonces a tant augmenté, cela veut-il dire que plus de femmes vendent leurs services sexuels ? Pas nécessairement, précise-t-il.
En effet, c’est plutôt l’utilisation des réseaux sociaux et l’achat de mots-clés sur les moteurs de recherche qui font exploser l’offre depuis une semaine. « Les mêmes filles se multiplient partout », note-t-il.
Beaucoup de choix
Pourtant, à Montréal, il n’a jamais été compliqué de se commander des services sexuels. Mais les hommes transigeaient surtout sur les sites de salons de massage ou d’agence d’escortes, choisissaient la fille selon ses critères physiques, sa nationalité, son âge ou... selon la station de métro à proximité, note M. Laurier.
« On va voir une même annonce sur un site de petites annonces, sur le site personnel de la fille, sur un forum, sur Facebook ou ailleurs sur les réseaux sociaux, a expliqué M. Laurier. Ils ont multiplié les domaines, ils se sont mis à jour. »
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