Elle économise jusqu'à 400 $ par semaine grâce aux coupons
Le Journal de Montréal
Caroline Cadorette a le savoir-faire pour atténuer le stress des 93 % de Québécois qui se disent préoccupés par le coût des aliments, elle qui économise des centaines de dollars d’épicerie par semaine grâce aux coupons-rabais.
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Responsable d’un service de garde en milieu familial, elle doit nourrir six enfants du lundi au vendredi en plus de ses propres repas. Elle y arrive pour la somme de 100 $ par semaine, alors que son épicerie vaut en réalité 400 $ à 500 $.
Son secret ? Le couponnage, un « mode de vie » qu’elle pratique depuis maintenant plus de 6 ans.
« Je ne pourrais plus acheter un article au plein prix, ça n’a pas de bon sens », lance la magicienne de la facture d’épicerie.
La résidente de Sainte-Julie, en Montérégie, a sa routine. Elle ne sort qu’une fois par semaine, le jeudi. « Et j’ai hâte au jeudi », dit-elle en riant.
Armée de son cartable à coupons, elle en a alors pour « un bon deux heures ».
Elle commence par le IGA, et se rend ensuit au Metro, au Provigo, au Maxi, au Super C, au Uniprix et au Jean Coutu.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.