Chute de salaire: vague de démissions chez les vendeuses Tupperware
Le Journal de Montréal
Les Québécois auront peut-être de la difficulté à se procurer les célèbres contenants de la marque Tupperware en raison d’une vague de démissions chez ses vendeuses, insatisfaites depuis le début de la pandémie.
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«Un des gros problèmes, c’est qu’on ne pouvait plus faire de partys Tupperware chez nos clients avec les produits. C’est ça qui avait fait le succès de la marque», lance Martine Gauthier.
Cette résidente de Saint-Stanislas, en Mauricie, a été directrice chez Tupperware pendant 12 ans. En février dernier, elle a démissionné après avoir rapporté plusieurs millions de dollars en vente à la compagnie américaine.
«J’ai vraiment aimé mon travail et mes clientes, mais ç’a vraiment changé durant la pandémie avec la direction de l’entreprise à Orlando qui ne nous écoutait plus. [...] On avait beaucoup de ruptures de stock. J’ai préféré partir», explique-t-elle.
Le cas de Martine Gauthier est loin d’être unique. Elle soutient qu’au sein de son organisation Tupperware, 25 directrices sur 40 ont tout plaqué depuis 2020.
Des dizaines d’autres
Le Journal s’est entretenu avec une dizaine de vendeuses au Québec qui ont elles aussi claqué la porte de la compagnie.
La majorité d’entre elles croient que le modèle d’affaires ne fonctionne plus en raison de la COVID-19.
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