Brian Mulroney revient au devant de la scène pour appuyer O'Toole
Le Journal de Montréal
L’ancien premier ministre progressiste-conservateur, Brian Mulroney, a présenté Erin O’Toole comme un digne successeur de son mouvement, dressant de nombreux parallèles entre les deux lors d’un discours mercredi soir à Orford, en Estrie.
• À lire aussi: Débat en anglais: Trudeau, O’Toole et Singh appuient la demande d’excuses au consortium
• À lire aussi: Garderies: lisez la lettre qu'Erin O'Toole a envoyée à François Legault
«Je suis né à Baie-Comeau; Erin O’Toole est né à Sanite-Thérèse. Je suis de souche irlandaise; Erin aussi. Je suis devenu avocat; Erin aussi. [...] Je suis devenu chef du parti; Erin aussi. Je suis devenu leader de l’opposition officielle; Erin aussi. Je suis devenu premier ministre du Canada, et la semaine prochaine, Erin aussi», a lancé M. Mulroney.
Âgé de 82 ans, l’ancien leader politique a fouetté les sympathisants conservateurs pendant une quinzaine de minutes avant l’entrée en scène d’Erin O’Toole.
Avec son humour bien à lui, M. Mulroney n’a pas manqué d’éloges pour M. O’Toole, qu’il a qualifié tour à tour de «dur», mais «juste», un homme doté d’un «bon jugement» et de «d’un bon sens de l’humour» et avec des «principes forts».
L’événement s’est tenu dans Brome-Missisquoi, où se présente le candidat conservateur Vincent Duhamel. L’ancienne cycliste olympique Lyne Bessette y était l’élue depuis 2019, mais elle a annoncé au mois de juin son intention de quitter la vie politique.
Devant public, M. O’Toole s’est engagé à offrir à M. Duhamel un poste de ministre, à condition que leur vœu soit exaucé.
Chrétien de la partie
Nouveaux médecins forcés de travailler au public: potentiellement discriminatoire, reconnaît Legault
Forcer les nouveaux médecins formés au Québec à travailler au public durant quelques années serait discriminatoire, reconnaît François Legault. Son gouvernement est tout de même prêt à aller de l’avant, en imposant la clause dérogatoire.