Épicerie, électricité, taxes, frais de transport, cotisations RRQ: attachez vos tuques, à peu près tout augmentera en 2024
Le Journal de Montréal
Vous pensiez avoir tout vu? Détrompez-vous. Même avec beaucoup de volonté, vos dépenses ont toutes les chances de poursuivre leur croissance. Pour vous en convaincre, voici un aperçu des hausses de prix et tarifs déjà annoncées qu’il vous sera difficile d’éviter. Aussi bien vous y préparer. Attachez vos tuques.
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L’alimentation continuera d’être frappée de plein fouet par l’inflation. Le coût du panier d’épicerie devrait encore de grimper de 2,5% à 4,5% en 2024, prédisent les experts.
Les hausses les plus importantes toucheront les produits de boulangerie, la viande et les légumes. On s’attend à ce que le prix de ces aliments bondisse de 5% à 7% en cours d’année.
Pour une famille de quatre personnes, soit deux adultes et deux enfants, les dépenses de nourriture pourraient ainsi totaliser 16 297$. Cela représente une augmentation de 701,79$, ou de 4,5% par rapport au budget de la même famille en 2023 (15 595$).
Ces prévisions proviennent du Rapport annuel sur les prix alimentaires. Attendu chaque année, le document est le fruit de la collaboration des universités de Dalhousie, de Guelph, de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique.
Les gels tarifaires semblent choses du passé chez Hydro-Québec. À la veille de relancer de grands ouvrages hydroélectriques, Michael Sabia – le successeur de Sophie Brochu à la tête de la société d’État – ne s’en cache pas.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.