«Convoi de la liberté»: une journée comme les autres malgré le décret à Ottawa
Le Journal de Montréal
Malgré l’état d’urgence décrété hier en Ontario, les manifestants n’ont toujours aucune intention de quitter les lieux en ce seizième jour d’occupation au centre-ville d’Ottawa.
Ce matin, les camionneurs préparaient leur café sous une légère neige et s’affairaient à monter des jeux gonflables pour les enfants au cœur du convoi. L’annonce hier du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, n’a rien changé à leur routine matinale.
Pendant ce temps, des dizaines policiers tentaient de déloger ceux qui bloquent le pont Ambassador, à Windsor. Le président américain Joe Biden a demandé hier à son homologue canadien d’agir rapidement pour que la circulation reprenne sur ce lien routier vital au commerce entre les États-Unis et le Canada.
Rappelons que les contestataires s’exposent désormais à des amendes pouvant aller jusqu’à 100 000 $ par individu et à des peines d’un an de prison.
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Forcer les nouveaux médecins formés au Québec à travailler au public durant quelques années serait discriminatoire, reconnaît François Legault. Son gouvernement est tout de même prêt à aller de l’avant, en imposant la clause dérogatoire.