Vous dépensez 30 à 40$ de moins à l’épicerie malgré l’inflation
Le Journal de Montréal
Les Québécois dépensent en moyenne 30 à 40$ de moins à l’épicerie malgré l’inflation, et ce, comparativement à l’an dernier.
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C’est ce qu’affirme le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, en entrevue à LCN, dimanche.
«Les gens vraiment revoient leur budget, à la baisse, peu importe le prix», mentionne-t-il.
Ce phénomène impacte grandement les compagnies agroalimentaires qui doivent se serrer les coudes afin de faire des gains en proportion de la dernière année financière.
«Les choses sont drôlement difficiles, explique l’expert. Tout le monde vit un peu cette pression-là qui arrive du marché et qui vient d’un consommateur lourdement impacté par l’inflation.»
La Société des alcools du Québec (SAQ) connaît une baisse des ventes dans les succursales tout en ayant augmenté son chiffre d’affaires, selon des données du premier trimestre 2024-25 rendues publiques mercredi.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.