Application Hopper: De 5 à 10 G$ en Bourse pour ce Québécois
Le Journal de Montréal
L’application québécoise de prévisions de prix de vols et d’hôtels, Hopper, ambitionne d'entrer en Bourse à Toronto et au Nasdaq, ce qui pourrait lui permettre d'obtenir une valorisation de 5 G$ à 10 G$.
Au cours d’un entretien avec Bloomberg, son PDG, le Québécois Frédéric Lalonde, a montré ses couleurs en affirmant que ses algorithmes sont maintenant un «énorme avantage concurrentiel».«Chaque jour, Hopper analyse plus de 30 milliards de points de prix en temps réel», illustre la société.
L’ex-directeur financier de Google, Patrick Pichette, aujourd’hui chez Inovia, a misé sur Hopper. Il est administrateur de la société.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Citigroup, Brookfield et Goldman Sachs ont permis à Hopper d’amasser quelque 740 millions $.
Dans l’entretien de Frédéric Lalonde avec Bloomberg, on mentionne que le grand patron de la techno se définit comme un «décrocheur universitaire» et qu’il a commencé à coder à l’âge de 13 ans.
Le premier actionnaire (non majoritaire) de Hopper est WestCap Hopper (New York), indique le Registre des entreprises du Québec. Son deuxième actionnaire est Bolton Lakeview Hopper Holdings (Montréal) et son troisième la CDPQ (Montréal).
Plus de 650 personnes travaillent pour Hopper dans le monde.
-Avec la collaboration de Julien McEvoy
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.