Une pluie de cyberattaques s'abat sur Hydro-Québec
Le Journal de Montréal
Le nombre d’incidents de cybersécurité s’est multiplié par 16 depuis 2021, passant de 76 cette année-là à 1224 en 2024.
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«Concernant les cyberattaques, celles-ci peuvent prendre différentes formes. On peut penser à des courriels d’hameçonnage ou encore des attaques par déni de service visant à surcharger un site web pour le rendre indisponible», précise Louis-Olivier Batty, porte-parole d’Hydro-Québec.
Aucune cyberattaque à ce jour n’a eu d’impact sur le réseau électrique, les barrages ou les données personnelles de clients, précise-t-il.
Hydro-Québec ne détient pas de documents compilant spécifiquement le nombre d’incidents de cybersécurité répartis par type d’incident ni les dépenses liées à chacun d’eux.
«La production de cette information nécessiterait de procéder au calcul ou à la comparaison de données à partir de plusieurs documents», justifie l’entreprise.
Hydro-Québec a quand même fourni le nombre estimé de menaces ou tentatives d’attaques provenant de l’externe dont la société d’État a été victime pour les années 2021 à 2024.
Ce sont 76 cas qui ont été répertoriés en 2021, 208 en 2022, 364 en 2023 et 1224 en 2024 (en date du 16 décembre).
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.