Des leaders québécois pour confronter Donald Trump et ses menaces de tarifs douaniers
Le Journal de Montréal
Deux Québécois, dont l’ex-premier ministre Jean Charest, sont parmi les principaux leaders d’un regroupement canadien de l’industrie du commerce qui aura pour mission de confronter Donald Trump et ses tarifs douaniers de 25%.
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Le président et chef de la direction de l’Association de l’aluminium du Canada Jean Simard est le coprésident du Conseil commercial Canada–États-Unis (CCCEU) nouvellement formé depuis vendredi.
M. Simard travaillera de pair avec Catherine Cobden, présidente et directrice générale de l’Association canadienne des producteurs d’acier.
Ils sont notamment appuyés par Jean Charest, qui lui fait partie d’un groupe de conseillers experts avec d’autres grosses pointures, dont Steve Verheul, qui avait été nommé comme négociateur en chef du Canada pour l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) lors du dernier mandat de Donald Trump.
Des représentants de plusieurs secteurs (acier, aluminium, produits forestiers, hydrocarbures, agroalimentaire, produits laitiers, chimie, bancaire et autres grands groupes sectoriels, comme le Conseil canadien des affaires, la Chambre de commerce du Canada et les Manufacturiers et exportateurs du Canada) et des organisations syndicales participent à ce nouveau Conseil commercial Canada–États-Unis.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.