Un sous-traitant de Molson contamine les eaux de Terrebonne
Le Journal de Montréal
Chaque jour depuis des années, le groupe Triani déverse des eaux contaminées à Terrebonne. La Ville tente de freiner son usine dans une poursuite qui cite le géant Molson.
Une autre entreprise du groupe est aussi accusée de soutirer des millions de dollars aux microbrasseries locales.
Le fabricant de boissons rejette dans les égouts municipaux depuis 976 jours de suite ses eaux contaminées au pH hors norme et au taux de DCO et de phosphore trop haut.
Non seulement la qualité de l'eau en souffre, note la Ville, mais la présence de ces polluants augmente ses frais de traitement des eaux usées.
Triani cumule quatre verdicts de culpabilité en 24 mois à Terrebonne. Les rejets de l’usine qu’elle possède depuis 2018 sont non conformes, ses effluents ne sont pas caractérisés et le travail d’un fonctionnaire est entravé, reconnaît la Cour.
S’ajoutent 125 600$ d’amendes réparties dans 14 autres constats émis pour récidives aux mêmes infractions.
Ces informations sont dévoilées dans une poursuite déposée par la Ville en mai dernier. L'affaire est toujours devant un juge de la Cour supérieure.
Depuis, le couple derrière Triani, Tristan Bourgeois Cousineau et Joannie Couture, continue de produire et d’embouteiller des boissons alcoolisées de la même façon dans son usine du 901, rue des Forges, à Terrebonne.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.