Un retraité cherche à profiter de la valeur de 620 000$ de sa maison
Le Journal de Montréal
Un lecteur nous a envoyé une question pertinente touchant l’hypothèque inversée. Elle intéressera de nombreux baby-boomers à la retraite qui sont dans la même situation.
QUESTION
«Nous sommes un couple de retraités, propriétaires d’une maison dont la valeur se situe à 900 000$. Lors de la construction, l’institution financière autorisa une hypothèque de 400 000$ assortie d’une marge de crédit hypothécaire. Aujourd’hui, le solde de notre hypothèque s’élève à 280 000$. Nous disposons donc d’une valeur nette de 620 000$ (900 000$ - 280 000$).
«J’ai contacté l’institution financière avec qui nous faisons affaire depuis toujours pour leur expliquer que nous sommes à la retraite et que nos revenus ont diminué, mais que nous voudrions conserver notre maison le plus longtemps possible en utilisant la valeur nette accumulée, car nous n’avons pas d’enfant et ne voulons rien laisser en héritage. Leur réponse fut simplement d’utiliser le solde de la marge, soit 120 000$ (400 000$ - 280 000$) en ajoutant que nos revenus ne nous permettent pas d’effectuer un refinancement.
«Autrement dit, la seule façon d’utiliser la valeur nette serait de vendre la maison une fois que nous aurons atteint le maximum de la marge de 400 000$, ce que nous ne voulons pas faire. J’ai entendu dire que certaines institutions financières autorisent des hypothèques inversées. Comment est-ce que cela fonctionne? Est-ce la bonne chose à faire?»
RÉPONSE
L’hypothèque inversée, qu’est-ce que c’est?
Cela consiste à transformer la valeur nette de sa maison en liquidité tout en continuant à y demeurer. Selon les prêteurs, l’emprunt peut atteindre de 55% à 59% de la valeur nette. Pour être admissible, il faut:
· avoir au moins 55 ans;
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.