Stornoway met fin à ses activités à la mine Renard: plus de 425 mises à pied
Le Journal de Montréal
La mine de diamants Stornoway a annoncé vendredi matin qu’elle mettait fin de façon temporaire aux activités de sa mine Renard, dans le Nord-du-Québec, sur le territoire cri Eeyou Istchee. Cela mène à plus de 425 mises à pied temporaires.
Les employés ont appris la triste nouvelle ce matin sur les coups de 9 h, de la bouche de son PDG, Patrick Sévigny, a indiqué la société au Journal.
«L'incertitude croissante du prix du diamant à court et à moyen terme ainsi que la chute significative et soudaine du prix de la ressource sur le marché mondial, causées en partie par l'arrêt de l'importation de diamants bruts en Inde et par le climat géopolitique mondial, ont eu des impacts majeurs sur la situation financière à long terme de la Société», a expliqué l'entreprise par communiqué.
Stornoway souhaite se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies pour se redresser. Deloitte Inc. agira comme contrôleur.
Fonds publics
Stornoway appartient à Redevances Aurifières Osisko Ltée, Diaquem Inc. (une filiale en propriété exclusive d'Investissement Québec), la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et TF R&S Canada Ltd.
Au 31 décembre dernier, la CDPQ détenait 150M$ dans Redevances Aurifières Osisko Ltée. La CDPQ a un investissement de 0$ à 5M$ directement dans Stornoway.
«La CDPQ accompagne Stornoway depuis le tout début et a accompagné l’entreprise à travers les différents défis des dernières années. Étant donné la réalité actuelle du marché du diamant, la société a pris les décisions qui s’imposaient», a indiqué la porte-parole de la Caisse, Kate Monfette.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.