Québec octroie 1000 MW d’électricité à 11 projets industriels
Le Journal de Montréal
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a finalement trouvé suffisamment d’électricité pour approuver onze projets industriels nécessitant 956 mégawatts (MW), soit l’équivalent de la consommation de quelque 360 000 résidences ou d’une ville comme Québec.
• À lire aussi: Le ministre Pierre Fitzgibbon avoue que le Québec «n’a pas assez d’électricité» pour tous ses projets industriels
• À lire aussi: Pierre Fitzgibbon prêt à parier jusqu’à 5 milliards sur la filière de la batterie électrique
Utilisant ses nouveaux pouvoirs pour sélectionner des projets industriels de plus de 5 MW, le ministre a du même coup écarté dix projets sur les 21 reçus au 31 mars 2023.
Joint par Le Journal, un porte-parole du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) n’a pas voulu préciser dans quels secteurs œuvrent les entreprises choisies ni ce que ces projets peuvent représenter en investissements pour la province.
La liste des entreprises ayant reçu une autorisation sera diffusée sur le site web du ministère dans les prochaines semaines, selon un communiqué publié jeudi.
«Pour la première fois, notre gouvernement a sélectionné les projets de 5 MW et plus qui seront desservis par Hydro-Québec. Les projets ont été choisis en tenant compte des retombées économiques ainsi que des impacts sociaux et environnementaux», a commenté le ministre Fitzgibbon.
20 G$ de projets
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.