Mont-Sainte-Anne: la station ouvre ses portes dès le 8 janvier
Le Journal de Montréal
Le Mont-Sainte-Anne (MSA) réouvrira ses portes dimanche après que la régie du bâtiment du Québec (RBQ) ait autorité, samedi, la remise en service de quatre remontées mécaniques.
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Ainsi, les remontées mécaniques «L’Express du Sud», «L’Express du Nord», «La Panorama Express» et «La Tortue» pourront être remises en service alors que la remontée de «L’Étoile filante», où est survenue la chute d’une télécabine en décembre, demeure à l’arrêt.
«Nous espérons que tout le travail réalisé ainsi que les rapports externes qui font état de la sécurité de nos installations viendront atténuer les inquiétudes de nos visiteurs», a indiqué le directeur général et vice-présidente de la région de l’Est chez Resorts of the Canadian Rockies (RCR), Maxime Cretin.
Les abonnés qui profitaient temporairement du MSA des installations de la station de ski de Stoneham pourront en bénéficier pour une dernière fois dimanche. «Avec la réouverture du Mont-Sainte-Anne, l'accès ne sera plus permis dès le lundi 9 janvier sans abonnement aux sites», a précisé la station dans un communiqué.
Le 16 décembre dernier, la RBQ avait ordonné l’arrêt de toutes les remontées mécaniques du MSA, afin de s’assurer de sa sécurité après que deux incidents soient survenus en moins de deux ans. La RBQ a ainsi demandé que l’exploitant, RCR, lui fournisse tous les documents nécessaires pour analyser la sécurité des lieux.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.