MindGeek: une structure complexe pour obscurcir les traces?
Le Journal de Montréal
Le géant MindGeek, contrôlé depuis Montréal et dont la majorité des employés travaillent au Québec, possède une structure d’entreprise internationale très complexe qui soulève des questions, selon plusieurs recours.
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Le géant du porno soutient avoir son siège social au Luxembourg, en Europe, même si le PDG de l’entreprise, Feras Antoon, a dû expliquer en comité parlementaire à Ottawa l’an dernier que 1000 de ses 1800 employés travaillaient à Montréal.
Antoon est lui-même installé au Québec, tout comme David Tassillo, le chef des opérations de MindGeek, et Corey Urman, un autre cadre supérieur.
L’entreprise possède aussi des bureaux à Nicosie (Chypre), Londres, Bucarest (Roumanie) et Los Angeles, selon son site internet.
Des « analyses de la structure d’entreprise complexe de MindGeek font référence à une myriade de compagnies dans des pays tels que les Îles Vierges britanniques, le Canada, Curaçao, Chypre, l’Allemagne, l’Irlande, le Luxembourg, l’île Maurice, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis », allègue une demande de recours collectif amendée déposée au Québec en novembre.
« MindGeek utilise délibérément une structure d’entreprise complexe qui est un amalgame d’au moins 48 filiales », poursuit le recours. L’objectif serait d’échapper à des responsabilités et de dissimuler l’identité de ses propriétaires, selon la procédure.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.