MDF Commerce vendu à un fonds américain
Le Journal de Montréal
MDF Commerce a accepté une offre d’achat de 255 millions $ de la firme américaine KKR, s’ajoutant ainsi à une liste de plus en plus longue d’entreprises québécoises vendues à des intérêts étrangers.
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Les actionnaires de MDF, parmi lesquels on compte Investissement Québec et le Fonds de solidarité FTQ, recevront 5,80 $ par action, ce qui représente une prime de 58 % par rapport au cours de clôture de vendredi.
«Après un processus d’examen stratégique exhaustif, nous sommes heureux d’avoir conclu une entente avec KKR qui apporte une liquidité immédiate et une certitude de valeur avec une prime attrayante pour nos actionnaires», s’est félicité le président du conseil d’administration de MDF Commerce, Pierre Chadi, dans un communiqué.
Peu après l’ouverture des marchés, lundi matin, le titre de MDF s’échangeait à 5,66 $, en hausse de plus de 50 %, à la Bourse de Toronto.
MDF Commerce a été fondée en 1996 sous le nom de Mediagrif. Elle se spécialise dans les solutions logicielles pour l’approvisionnement, le commerce électronique et les places de marché virtuelles. Elle emploie environ 650 personnes au Canada et aux États-Unis.
Le Fonds de solidarité FTQ détient 13,6 % des actions de MDF alors qu’Investissement Québec possède une participation de 12,2 % dans l’entreprise. L’autre actionnaire important de MDF Commerce est la firme d’investissement américaine Long Path Partners (12,1 %).
Le titre de MDF a chuté fortement depuis son sommet récent de près de 17 $, atteint en février 2021.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.