Lotto Max: de tout petits rêves pour un gigantesque magot
Le Journal de Montréal
Un couple de retraités de l’Estrie a du mal à réaliser qu’il vient de gagner 55 millions de dollars au Lotto-Max, lui qui prévoit réaliser des rêves plutôt simples.
« Je suis allé faire vérifier le billet, ça disait 55 millions, mais je ne le croyais pas », a expliqué lundi lors d’une conférence de presse Jean Larocque, qui a remporté le gros lot du tirage de l’Halloween.
Ce retraité qui réside à Coaticook s’est ensuite empressé d’aller voir sa conjointe, qui était en train de faire des biscuits écossais à l’avoine pour lui annoncer qu’ils avaient gagné le gros lot, a-t-il raconté. Mais cette dernière a aussi eu du mal à croire celui qui est réputé pour être un grand blagueur.
« Il est devenu un peu blanc, s’est mis à trembler et à transpirer alors je me suis demandé ce qu’il se passait et là, on a vérifié au moins quatre fois le ticket », a ajouté Catherine Ennis, sa conjointe des 40 dernières années.
Et pour s’assurer de ne pas perdre son précieux ticket, le grand gagnant a même dormi avec.
« J’ai vérifié plusieurs fois qu’il était encore bien là », a-t-il affirmé, en avouant avoir le vertige lorsqu’il pense à la taille du gain.
« On espère que ça ne changera pas trop notre vie », a confié Mme Ennis.
Rester simple
Le couple, qui avait une clinique dentaire, a avoué ne pas avoir beaucoup dormi ou mangé dans les derniers jours. Après réflexion, ils ont décidé qu’il garderait une vie simple.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.