Journée faste pour les Bourses américaines, un bon signe pour Harris?
Le Journal de Montréal
Alors que les Américains exerçaient leur droit de vote, le principal indice boursier des États-Unis a connu mardi sa meilleure journée en six semaines, ce qui pourrait être de bon augure pour la candidate démocrate Kamala Harris.
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L’indice S&P 500 a gagné 1,2% tandis que le Nasdaq Composite s’est apprécié de 1,4% et le Dow Jones, de 1,0%.
Lorsque le S&P 500 termine en hausse le jour d’une élection présidentielle américaine, le candidat du parti au pouvoir a des chances de 75% de l’emporter, selon Adam Turnquist, stratège en chef chez LPL Financial, cité par Forbes.
Il y a toutefois deux exceptions notables: le scrutin de 2020, où Donald Trump a perdu face à Joe Biden, et celui de 1968, alors que le président démocrate Lyndon B. Johnson avait cédé sa place à son vice-président, Hubert Humphrey, lequel a été battu par le républicain Richard Nixon.
Après avoir fortement grimpé pendant une bonne partie de la journée, le titre de Trump Media & Technology, entreprise dans laquelle le candidat républicain détient des intérêts, a clôturé en baisse de 1,2%. Quant au bitcoin, aussi associé à M. Trump depuis quelque temps, il a progressé de 2,1% mardi, cédant en après-midi une partie de ses gains de la matinée.
Le titre de la firme technologique Palantir a explosé de plus de 23% après avoir fait était d’un demande «soutenue» pour l’intelligence artificielle.
Selon la plateforme de marchés de prédiction Polymarket, la probabilité que Donald Trump remporte la présidence américaine atteignait 60% en fin d’après-midi mardi, contre 62% la veille.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.