Des prix toujours plus élevés: «Ça n’a juste pas de sens, peu importe le salaire qu’on fait»
Le Journal de Montréal
Nous avons demandé à des Québécois comment ils vivent avec des prix toujours plus élevés pour l’alimentation, le logement ou les autres produits et services.
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À la tête d’une petite firme de génie-conseil, Karine Lebel touche un bon revenu, mais elle est quand même frappée par les effets de la forte inflation des dernières années.
«Ça n’a juste pas de sens, peu importe le salaire qu’on fait», confie Mme Lebel, 39 ans, qui est présidente de GéniCité, à Trois-Rivières.
Elle n’en revient pas encore de la facture de 85$ qu’elle a récemment reçue pour un repas de burgers avec son conjoint et son neveu, en incluant les taxes et le pourboire.
Maman d’un nouveau-né, Karine Lebel est aussi surprise du coût de la préparation pour nourrisson.
«On est rendus à à peu près 300$ par mois, lance-t-elle. Le prix des couches, c’est rien à côté de ça.»
En fait, le prix du lait maternisé a bondi de 30% depuis septembre 2020, selon Statistique Canada.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.