Les profits d’Hydro-Québec fondent de 30%
Le Journal de Montréal
Les exportations continuent de chuter et plombent les résultats d’Hydro, qui enregistre un bénéfice net de 2,2 G$ pour les neuf premiers mois de 2024, en baisse de 861 M$ par rapport à l’an dernier.
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Pour les neuf premiers mois de l’année, Hydro-Québec affiche un bénéfice net en baisse de 30% par rapport à la même période de l’an dernier, en raison de la réduction des exportations.
Les ventes d’électricité hors Québec sont en baisse du tiers par rapport à la même période l’an dernier et le manque à gagner atteint 777 M$ pour Hydro-Québec.
C’est aussi une baisse de 45% par rapport aux ventes hors Québec de 2022.
Le manque d’eau dans les bassins (faible hydraulicité) depuis deux ans est la raison principale qui explique cette chute, selon Hydro-Québec.
«Le cycle de faible hydraulicité, qui n’a aucune incidence sur l’approvisionnement énergétique du Québec, continue donc de se traduire par une baisse de nos ventes d’électricité sur les marchés externes. Nous allons continuer de suivre l’évolution de la situation tout en nous assurant de gérer de près les ressources hydriques», a mentionné Maxime Aucoin, vice-président exécutif aux stratégies et finances.
Les charges d’exploitation sont en hausse de 337 M$, dont 140 M$ sont liés au déclassement des installations nucléaires de Gentilly-2.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.