Les géants de l'armement épargnés par la crise économique de la COVID-19
Le Journal de Montréal
Les géants mondiaux de l’armement ont été largement épargnés l’an passé par les effets de la crise économique provoquée par la COVID-19 et ils ont atteint un nouveau record de leurs ventes, en hausse pour la sixième année de suite.
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Le chiffre d’affaires des cent plus grands groupes du secteur de la défense a atteint, en 2020, un nouveau sommet de 531 milliards de dollars (470 milliards d’euros), dont plus de la moitié par les entreprises américaines, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) publié lundi.
Cela représente une hausse de 1,3% sur un an de leurs ventes d’armement et de services militaires, alors que l’économie mondiale a chuté de plus de 3% dans le même temps, souligne cet organisme de recherche basé en Suède, dont les travaux font référence en la matière.
Le chiffre d’affaires des cent plus grands groupes d’armement est en hausse continue depuis 2015, avec une progression totale de 17%, selon le SIPRI.
La croissance a toutefois été plus faible en 2020 qu’en 2019, où le top 100 avait vu ses ventes bondir de 6,7%.
À l’exception des entreprises russes (-6,5% de ventes) et françaises (-7,7%), les autres principales nations ont vu leurs grandes entreprises progresser l’an dernier.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.