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Le parcours d’un groupe mythique
Le Journal de Montréal
Suffit de prononcer le nom Pink Floyd pour raviver de profonds souvenirs chez la plupart d’entre nous. Certes, le groupe britannique aux 360 millions d’albums vendus a influencé un nombre impressionnant d’artistes et demeure l’un des plus célèbres de tous les temps avec leur quinzaine d’albums, dont le célèbre The Dark Side of the Moon.
Tandis que le groupe célébrait l’année dernière les 50 ans de leur album The Dark Side of the Moon, voilà qu’une nouvelle biographie vient de paraître. Mais détrompez-vous, il ne s’agit pas d’une autobiographie contrairement aux apparences, et ce, même si Pink Floyd par Pink Floyd – L’histoire complète déborde d’entrevues accordées aux médias britanniques par les membres groupe mythique au fil du temps.
Mais cela ne nuit en rien à l’intérêt envers l’ouvrage, d’autant plus que certaines entrevues remontent au tout début de Pink Floyd sur la scène musicale, en plus de compter de nombreuses photos, dont certaines rarement publiées.
L’histoire de Pink Floyd est longue, mais n’a rien d’ennuyeux puisqu’elle est parsemée de nombreux rebondissements.
L’aventure qui a débuté en 1965 pouvait sembler, à ses débuts, des plus banales: quatre jeunes londoniens, étudiants en architecture, qui rêvaient de faire de la musique à l’instar des Beatles.
Mais personne n’aurait pu prédire leur longévité. Sans doute, leur évolution musicale y a contribué, débutant par la musique psychédélique, allant vers le rock progressif jusqu’au rock expérimental en passant par le art rock. Mais pour d’autres, ce sont leurs textes philosophiques qui leur ont permis de sortir du lot.
Très humblement, la formation composée de Syd Barrett, Roger Waters, Rick Wright et Nick Mason, originalement nommé The Cambridge, s’est d’abord produite dans des salles paroissiales. Le succès n’était pas présent.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.
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L’annonce des plus récents résultats financiers de Nissan cette semaine s’est accompagnée de tristes nouvelles, comme la fermeture de trois usines dans le monde d’ici deux ans, l’élimination de quarts de travail aux États-Unis ainsi que des coupures d’emplois et de salaires. Officialisant la fin des discussions avec Honda en vue d’une fusion, la compagnie a aussi dit être la recherche de nouveaux partenaires qui l’aideront à poursuivre ses activités.