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Deux ans de ratés SAAQclic: «Je me suis sentie prise en otage»
Le Journal de Montréal
Il a fallu qu’un arbre tombe sur la voiture d’une automobiliste de Saint-Élie-de-Caxton pour qu’elle réalise qu’elle roulait depuis plusieurs mois sans permis ni immatriculation valides, dévoilant du coup un énième raté du système SAAQclic, deux ans après son lancement.
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«Je me suis sentie prise en otage», lance Julie Milot, en entrevue à l’émission J.E, qui se consacre ce soir au fiasco de ce système.
En 2023, elle s’est inscrite à la nouvelle plateforme de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). En novembre 2024, elle contacte son assureur après qu’un arbre soit tombé sur l’un de ses deux véhicules. C’est avec stupéfaction qu’elle apprend alors que son immatriculation est expirée.
Pourtant, elle ne se souvenait pas d’avoir reçu les avis de renouvellement de la SAAQ.
«J’ai décidé d’aller voir sur mon compte SAAQclic. Et là, je vois [les avis de renouvellement] et je m’aperçois que je n’ai plus de permis de conduire et que mes deux véhicules ne sont plus immatriculés», raconte Mme Milot, la panique dans la voix.
Elle constate alors que ses immatriculations sont expirées depuis plus d’un an et son permis de conduire depuis neuf mois.
Elle affirme n’avoir reçu aucun courriel, notification ou lettre l’avertissant que ses avis avaient été déposés sur son compte SAAQclic. Elle a même vérifié dans ses courriels indésirables. Il n’y avait rien.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.
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L’annonce des plus récents résultats financiers de Nissan cette semaine s’est accompagnée de tristes nouvelles, comme la fermeture de trois usines dans le monde d’ici deux ans, l’élimination de quarts de travail aux États-Unis ainsi que des coupures d’emplois et de salaires. Officialisant la fin des discussions avec Honda en vue d’une fusion, la compagnie a aussi dit être la recherche de nouveaux partenaires qui l’aideront à poursuivre ses activités.