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«Il était l’amour de ma vie»: son fils disparu aux mains des cartels de drogue mexicains
Le Journal de Montréal
Une résidente de Sinaloa qui a perdu son fils aux mains des cartels en 2020 dénonce l’immobilisme des autorités face au drame que vivent plusieurs milliers de familles.
Reinalda Pulido Chavira est une femme marquée au fer rouge. Après avoir vu son frère être enlevé par les cartels il y a plusieurs années, elle voit son fils disparaître à son tour.
«Il était l’amour de ma vie. Il m’offrait des fleurs tous les jours», confie-t-elle, en parlant de son fils Ernesto, qui avait 16 ans et qu’elle appelle affectueusement Neto.
C’est dans une modeste petite maison d’une chambre en banlieue de Culiacan que cette mère de famille de deux enfants nous a raconté son histoire, ainsi que son combat pour toutes les familles qui vivent de telles épreuves.
Cet après-midi en question, en 2020, n’était pas différent des autres. Neto était sorti faire des commissions, ce qu’il faisait tous les jours. Sauf que cette fois-ci, il n’est jamais revenu.
Selon ce qu’elle a documenté, ils sont plus de 600 à être disparus à Sinaloa en 2024, sans compter les cas qui n’ont jamais été officiellement rapportés.
Sans aide, elle et le père de Neto ont tenté de le retrouver. Ils se sont rendus à la police, ils ont cherché auprès des hôpitaux, et au risque de leur propre sécurité, ils se sont aventurés dans les montagnes où règnent les cartels.
Au cours de leurs recherches, ils ont croisé une quarantaine de cadavres éparpillés. Leur fils n’en faisait pas partie.
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