Le Front commun a obtenu une bonification salariale de 17,4% sur cinq ans
Le Journal de Montréal
Les augmentations salariales négociées entre le Front commun et le gouvernement Legault s’élèvent à 17,4% sur cinq ans, a confirmé le regroupement intersyndical après que l’information eut été ébruitée par son propre site internet.
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C’est ce qui se trouve dans la proposition d’entente de principe conclue avec le gouvernement le 28 décembre, a reconnu mercredi l’alliance syndicale, qui représente 420 000 travailleurs de la santé et de l’éducation, dans une communication sur son site web en milieu de journée.
Une clause de protection du pouvoir d’achat couvrant les trois dernières années de la convention collective a également été prévue, selon l’organisation, qui se targue d’avoir réalisé «des gains importants» et remporté «de nombreuses améliorations des conditions de travail» tout en évitant «des reculs majeurs».
Des bonifications concernant les assurances collectives, les vacances, les droits parentaux, l’attraction et la rétention des ouvriers spécialisés et des psychologues ont aussi été convenues, a-t-on appris.
Tous les détails de l’offre, qui doit encore être approuvée par les membres, seront acheminés à ces derniers «autour du 7 janvier prochain».
Fuite
Jusqu’ici, pratiquement rien n’avait filtré de ce projet d’entente, intervenu après 11 journées de grève et une négociation âpre qui a monopolisé l'actualité politique tout l’automne.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.