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La première sortie spatiale privée, une «expérience émouvante», décrit son commandant
Le Journal de Montréal
S’aventurer dans le vide spatial était une «expérience émouvante», a raconté mardi le milliardaire américain Jared Isaacman, quelques jours après avoir réalisé la première sortie spatiale privée de l’histoire, lors de la mission Polaris Dawn de SpaceX.
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«L’ouverture de l’écoutille, quelle expérience émouvante, quelle surcharge sensorielle», a déclaré le commandant de cette mission lors d’une discussion en direct sur le réseau social X, en décrivant la «vision sidérante de la Terre, sans autre barrière que la visière» de son casque.
«Dès que l’écoutille a été ouverte, nous avons tous immédiatement senti le froid, au moment où l’air commençait à sortir du vaisseau», a renchéri sa coéquipière Sarah Gillis, ingénieure chez SpaceX, qui a elle aussi passé une dizaine de minutes hors de la capsule.
L’un des objectifs principaux était de tester les toutes premières combinaisons de SpaceX destinées à des sorties spatiales.
Jared Isaacman et Sarah Gillis ont effectué des mouvements simples afin d’évaluer leur mobilité, tout en restant accrochés à une structure métallique installée sur l’avant de la capsule.
«Ce que nous avons fait se situait en bas sur l’échelle de complexité», a reconnu le milliardaire de 41 ans, passionné d’exploration spatiale. «Mais ce qui était si différent et si spécial, c’est qu’il s’agissait d’une aventure commerciale» et non d’une opération soutenue par des «superpuissances mondiales».
Or ce projet financé par lui et SpaceX «profite à l’ensemble de l’humanité», a-t-il défendu.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.
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L’annonce des plus récents résultats financiers de Nissan cette semaine s’est accompagnée de tristes nouvelles, comme la fermeture de trois usines dans le monde d’ici deux ans, l’élimination de quarts de travail aux États-Unis ainsi que des coupures d’emplois et de salaires. Officialisant la fin des discussions avec Honda en vue d’une fusion, la compagnie a aussi dit être la recherche de nouveaux partenaires qui l’aideront à poursuivre ses activités.