La Caisse devra remettre 257 M$ dans Alstom
Le Journal de Montréal
Les difficultés financières d’Alstom coûteront cher à la Caisse de dépôt et placement du Québec: l’institution devra remettre 257 millions $ dans l’entreprise française pour la renflouer.
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Le réinvestissement s’inscrit dans le cadre d’une émission d’actions de 1 milliard d’euros (1,48 milliard $ CA) annoncée mercredi par le géant du matériel ferroviaire.
Détentrice de 17,4 % des actions d’Alstom, la Caisse participera à l’opération au prorata de sa participation dans l’entreprise, ce qui signifie qu’elle devra réinjecter 174 millions d’euros (257 millions $ CA).
À la fin janvier 2021, la Caisse a investi environ 4,5 milliards $ dans Alstom pour l’aider à mettre la main sur Bombardier Transport. Ce placement ne vaut plus que 1,7 milliard $ aujourd’hui.
Pour se remettre sur les rails, Alstom a également annoncé pour 700 millions d’euros de cessions d’actifs, une émission obligataire hybride de 750 millions d’euros et la suspension de son dividende.
Au cours de son exercice financier qui a pris fin le 31 mars, Alstom a enregistré une perte nette de 309 millions d’euros sur des revenus de 17,6 milliards d’euros.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.