Inflation: une hausse qui touche aussi les résidences privées pour aînés
Le Journal de Montréal
La hausse des prix des aliments touche aussi des résidences privées pour aînés de la Mauricie où des hausses sont remarquées, tout comme la rareté de certains produits.
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«Depuis avant les Fêtes, je n’étais pas capable d’avoir les crèmes de céleris, crème de poulet et crème de champignons», a avoué la cuisinière en chef de la résidence Le Renaissance à La Tuque, Réjeanne Bédard.
Certains produits se font de plus en plus rares chez les fournisseurs et lorsque des produits sont manquants, ils sont remplacés par d’autres qui sont semblables. Sans parler de pénurie, la logistique est donc un peu plus complexe en cuisine.
«Ça peut arriver qu’on manque de certains aliments chez nos fournisseurs, mais rien ne nous empêche d’aller dans un supermarché pour aller acheter ce qu’il manque. Peut-être qu’on n’aura pas le saumon la journée même, ça va prendre deux jours de plus, mais on a quand même une belle qualité d’alimentation», a expliqué le porte-parole des résidences privées pour aînés de la Mauricie et du Centre-du-Québec et propriétaire de la résidence Le Jardin, Richard Maziade.
À la résidence Le Renaissance à La Tuque, des augmentations entre 6 et 20 % ont été notées, même pour des produits de base comme du lait et du pain.
«On est un organisme sans but lucratif donc c’est sûr que la facture est retournée aux résidents. Cette année, contrairement aux autres années, habituellement on augmente un peu le logement, un peu les services, mais cette année, on ne touche pas au logement. Par contre, il va falloir qu’on augmente au niveau des services», a reconnu la directrice générale de ce milieu de vie, Danielle Madore.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.