Il prend sa retraite à 39 ans avec un salaire moyen de 55 000$
Le Journal de Montréal
Pour plusieurs, la recette pour prendre sa retraite à 40 ans est de travailler comme un fou, en gagnant un salaire hors norme. Et si c’était beaucoup plus simple?
En couple, sans enfants, Jean-Sébastien Pilotte a pris sa retraite à 39 ans avec un salaire moyen de 55 000$. Il a travaillé en marketing, a publié un livre et aujourd’hui tient un blogue sur les finances personnelles.
«Pour moi, la clé, c’est vraiment l’épargne et la réduction des dépenses. Les gens mettent tellement d’emphase sur les revenus, tu vas à la bibliothèque et 90% des livres sont sur comment investir son argent ou comment partir une entreprise. Mais l’important, c’est de réduire les dépenses et de placer les épargnes en bourse, sans essayer de battre le marché. Et être patient», conseille-t-il.
Une formule «tellement simple», dit Jean-Sébastien. «Ça a pris 14 ans pour moi. Vers la fin, j’épargnais environ 50% ou 60% de mon salaire net, que je plaçais en bourse dans des indices ou des fonds indiciels. Avec les intérêts composés, ça a fait la job», raconte-t-il.
Lui et sa conjointe vivent de façon frugale. Ils ne dépensent pas sur des choses qu’ils jugent inutiles comme des vêtements griffés ou des autos neuves. «Même une auto économique, ça coûte environ 9000$ par année en incluant les coûts de renonciation. Les gens ne réalisent pas à quel point beaucoup d’argent s’engouffre dans ce trou noir qu’est une auto. C’est du revenu net que tu peux placer en bourse avec de l’intérêt composé sur une longue période», fait-il valoir.
Le couple ne se prive pas pour autant, assure-t-il. «On met notre argent dans des expériences comme des voyages ou des spectacles. Les gens pensent qu’on se prive et qu’on ne vit pas, mais c’est juste une question de choix. On choisit de vivre des expériences plutôt que d’accumuler du matériel», dit-il.
À la retraite, Jean-Sébastien ne se repose pas «les deux pieds sur le pouf» pour autant. Il écrit à l'occasion sur son blogue, est président de l'association de son condo, et a toujours des dossiers à gérer. Il travaille aussi sur une application financière, bénévolement, pour aider les gens à planifier leur retraite.
«Les gens pensent que je suis chez moi à écouter la télé, mais c'est rarement le cas», dit-il.
Avec des ambitions matérielles limitées, Jean-Sébastien dit avoir plus d’argent que ce qui est nécessaire pour faire tout ce qu’il veut dans la vie. «Même si on me donnait un million de dollars demain matin, je ne saurais même pas quoi faire avec! Je pense que je le donnerais à quelqu’un d’autre.»
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.