Hébergement: la nouvelle loi sur Airbnb manquerait de mordant
Le Journal de Montréal
Finis les numéros bidon comme 123 456 sur les annonces de logement sur Airbnb... en théorie. Même en resserrant les règles du jeu, la loi pour lutter contre l’hébergement touristique illégal manque de mordant, selon des intervenants du milieu.
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« Ils n’ont pas pris le taureau par les cornes », dénonce Éric Michaud, coordonnateur au comité logement Ville-Marie.
À partir de vendredi, il sera interdit pour les plateformes numériques d’afficher des annonces sans certification valide, sous peine de s’exposer à des amendes de 100 000 $ par annonce.
Il était déjà illégal de louer un logement à court terme sans s’enregistrer auprès d’une institution reconnue par Québec.
Migration
« On observe une migration vers la location à long terme », explique Éric Michaud, qui croit que Québec aurait dû saisir l’occasion pour bannir la location de 31 jours ou plus.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.