Garderies: les masques d’ici finalement abandonnés
Le Journal de Montréal
Les masques à fenêtre transparente québécois, « plus confortables », selon plusieurs intervenants du milieu, ne seront finalement jamais livrés dans les garderies, alors que les derniers appels d’offres ont été annulés.
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C’est ce qu’affirme le ministère de la Famille, dans une lettre envoyée à tous les soumissionnaires de ces appels d’offres en août dernier et dont Le Journal a obtenu copie. « Un appel d’offres a eu lieu dernièrement, mais il a été annulé étant donné la réserve de masques actuellement disponible », peut-on lire.
En juillet dernier, Le Journal rapportait en effet que des dizaines de caisses de masques à fenêtre transparente importées de la Chine prennent la poussière dans les garderies, alors que les éducatrices refusent de les porter en raison de leur piètre qualité.
Selon plusieurs témoignages, le masque chinois, qui est actuellement le seul fourni aux intervenants, embue, ne s’ajuste pas bien sur la bouche et coupe le son, notamment.
« Grande déception »
Pour Entreprise Prémont de Louiseville, qui représentait le plus bas soumissionnaire pour ces deux futurs contrats, estimés à plus de 7,3 M$, il s’agit d’une « grande déception ».
« Nous sommes très déçus puisque les éducatrices ne recevront pas de masques à fenêtre convenables », mentionne le vice-président de l’entreprise, Luc Girard.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.