Facebook, taxé de «mauvaise foi», ne participera pas aux consultations d’Ottawa
Le Journal de Montréal
Meta – qui agit «de mauvaise foi», selon la ministre Pascale St-Onge – refuse de prendre part aux consultations du gouvernement et pourra s’en tirer sans avoir à contribuer aux médias s’il continue de bloquer les nouvelles sur Facebook et Instagram à moins d’un changement de stratégie à Ottawa.
• À lire aussi: St-Onge vs Zuckerberg, le combat de l’année!
• À lire aussi: Blocage Meta: les conséquences néfastes sur le groupe géré par la fille de Robert Bourassa
• À lire aussi: Une première discussion «positive et honnête» entre St-Onge et Meta
«Notre décision d’affaires ayant été prise, nous n’avons pas l’intention de participer aux consultations publiques», a confirmé un porte-parole de la multinationale américaine, quelques heures après la publication par Ottawa des règlements provisoires liés à la loi vendredi matin.
Les règlements provisoires clarifient les critères de sélection des plateformes qui seront forcées de conclure des ententes avec les médias, à savoir : avoir un chiffre d’affaires mondial d’au moins 1 milliard $ et avoir plus de 20 millions de visiteurs uniques par mois au Canada.
Les plateformes qui entrent dans cette catégorie se comptent sur les doigts d’une main : Facebook, Instagram et Google.
Or, c’est le troisième critère - fondamental – qui apporte une ombre au tableau des ambitions d’Ottawa : il faut, pour que la loi s’applique à une plateforme, que celle-ci agisse comme «intermédiaire» par lequel on obtient des nouvelles.
Autrement dit, en bloquant l’accès aux nouvelles, Meta se retire du champ d’application de la loi, ont confirmé les fonctionnaires de Patrimoine canadien.
Le manque de bornes de recharge publiques demeure un enjeu important pour les propriétaires de véhicules électriques. Selon un sondage de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) auprès de 16 000 utilisateurs de VE au Canada, 7 conducteurs sur 10 sont insatisfaits du nombre de bornes sur le territoire canadien.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.