Espionnage: la Chine se porte à la défense du géant Huawei
Le Journal de Montréal
Aucun incident de cybersécurité, aucune mise sur écoute, aucune surveillance... la Chine rejette en bloc les accusations d’espionnage de Huawei après les craintes soulevées par une ex-haute fonctionnaire sur ses projets de 13 M$ à l’Université Laval.
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« Au cours des 30 dernières années, Huawei a construit plus de 1 500 réseaux dans plus de 170 pays et régions à travers le monde. Il n’y a eu aucun incident de cybersécurité, ni de mise sur écoute ou de surveillance », a assuré au Journal le consulat général de Chine à Montréal.
Jeudi, Le Journal rapportait qu’une ancienne vice-présidente du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) s’inquiétait des 13 M$ de projets actifs de Huawei à l’Université Laval.
« Peu d’entreprises sont aussi investies dans cette relation avec l’armée chinoise que Huawei, et la photonique est en tête de liste pour les applications militaires », avait déploré l’ancienne haute fonctionnaire canadienne Margaret McCuaig-Johnston.
Hier, la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, a assuré que les projets avec Huawei sont bien encadrés et respectent toutes les règles en place.
«Gagnant-gagnant»
Or, après la publication de l’article du Journal, Pékin s’est porté à la défense de la multinationale Huawei et de ses soi-disant liens avec le gouvernement en place.
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